Bonjour à tous,

le dimanche 11 août dernier, l’Université Paris-Saclay a subi une cyberattaque massive qui a impacté fortement ses services numériques, tous ses serveurs internes ayant été touchés. Conséquence, plusieurs centaines d'étudiants se retrouvent dans une situation ubuesque : ne pouvant pas joindre à temps leur certificat de scolarité, ils ne peuvent pas renouveler leur pass ImagineR. Face à cette situation exceptionnelle, on pourrait penser que la RATP s'est adaptée rapidement ... Et bien non, leur réponse : veuillez patienter et nous envoyer les attestations demandées !

Mais il est difficile de patienter lorsqu'on est par exemple en cycle d'apprentissage en alternance et qu'on doit se rendre chaque jour à son entreprise. Comme on ne peut pas "patienter", la seule solution qui reste est de prendre un pass "standard" mensuel qui coûte deux fois plus cher, et pour un apprenti ou un étudiant boursier cela ne sera pas sans conséquence.

Donc merci à la RATP d'avoir su s'adapter à la situation (et au passage d'en profiter).

Un courrier envoyé ce matin :

Bonjour,

Je suis extrêmement étonné de votre réponse. Notre fils est une victime collatérale d'un piratage de grande ampleur et Navigo ne trouve rien de mieux que de rajouter de la difficulté à la difficulté.

Le piratage informatique qui a touché l'université de Paris Saclay ne se répercute pas que sur notre fils, mais sur plusieurs centaines d'étudiants qui ne pourront pas joindre leur certificat de scolarité, ni même s'inscrire à temps pour renouveler leur pass à partir de septembre, et votre réponse est : Veuillez patienter !!!

Notre fils a commencé son apprentissage le 26 août dernier, pour son transport il a utilisé son pass imagineR, mais celui-ci se termine aujourd'hui, à partir de lundi, vous ne lui offrez finalement (à lui et aux autres) pas d'autre solution que de prendre un pass Navigo d'un mois au double du prix. C'est un jeune apprenti à très petit revenu, ne pensez-vous pas qu'il y a un petit problème d'appréciation et d'adaptation ?

J'ai l'impression très désagréable que d'une situation dramatique, vous allez d'une façon ou d'une autre profiter économiquement, pensez-vous que cela est "normal" ?

La rigueur de l'administration devrait pouvoir s'adapter à des situations exceptionnelles pour ne pas en arriver à des situations kafkaïennes. Malheureusement votre réponse me montre que vous n'en êtes pas encore là et que vous choisissez plutôt de fermer les yeux.

Bien tristement